Maïs fourrage Une bonne analyse c’est d’abord un bon prélèvement !
2006 a été une année particulière pour l’évolution de la plante. Du froid en juin, chaud et sec en Juillet, pluies en août pour certaines régions. Les maïs sont annoncés comme très hétérogènes. L’analyse en sera d’autant plus importante pour connaître la qualité et la valeur alimentaire du fourrage. Les laboratoires indépendants de Bretagne et Pays de la Loire rappellent les conditions d’un bon prélèvement d’échantillon, première étape d’une bonne analyse.
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Prendre trois poignées de maïs toutes les 2 à 3 remorques (© Web-agri) |
« Prenez trois poignées toutes les 2 à 3 remorques », conseillent les laboratoires indépendants. Ces poignées doivent être placées dans un récipient, seau ou poubelle à couvercle à l’abri du vent ou de la pluie et ce pour ne pas modifier le taux de matière sèche, expliquent-ils.
Rigueur dans le conditionnement
Le chantier terminé, il convient de bien brasser le maïs prélevé, « sans envoyer tous les grains au fond », précisent les laboratoires indépendants. Extraire alors 500 g à 1 kg de maïs dans un sac étanche et résistant. Les laboratoires conseillent même de mettre un deuxième sac par sécurité.
Pour identifier clairement le contenu, notamment si plusieurs silos sont à analyser, les laboratoires indépendants proposent de mettre une fiche cartonnée entre les deux sachets étanches.
Il reste alors à évacuer l’air en tassant. Cette étape ne doit pas être négligée. Elle empêche la respiration du maïs et limite ainsi l’autoconsommation de son énergie, expliquent les laboratoires indépendants.
L’échantillon doit alors être enfermé dans un congélateur (-18°C) en attendant sa collecte ou son envoi.
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